VII- 1 Quels buts ?
L’hypnose n’est pas un but en soi et l’objectif n’est pas d’obtenir l’hypnose pour l’hypnose. L’objectif est clinique: le changement qui accompagne l’amélioration du symptôme et dans certains cas la guérison.
La définition et la précision des objectifs du soin et du choix des techniques sont un temps incontournable de la consultation. Les objectifs dépendent des pathologies et des spécialités dans lesquelles l’hypnose est utilisée.
L’utilisation de l’hypnose nécessite l’établissement d’objectifs, dans des temps d’anamnèse et d’entretien préalables permettant l’alliance thérapeutique au premier plan. Le sujet est alors considéré dans la globalité de ses ressources, de ses potentialités, de son autonomie.
Une attention toute particulière est faite à la demande propre du sujet, sa façon de comprendre sa maladie et les perspectives possibles d’évolution avec l’hypnose.
Les risques de l’hypnose sont à prendre en compte : l’intolérance à l’hypnose de certains patients avec des troubles de la personnalité ou de pathologies complexes psychotiques si le soignant n’a pas les bases pour les repérer et les prendre en charge…
La définition et la précision des objectifs du soin et du choix des techniques sont un temps incontournable de la consultation. Les objectifs dépendent des pathologies et des spécialités dans lesquelles l’hypnose est utilisée.
L’utilisation de l’hypnose nécessite l’établissement d’objectifs, dans des temps d’anamnèse et d’entretien préalables permettant l’alliance thérapeutique au premier plan. Le sujet est alors considéré dans la globalité de ses ressources, de ses potentialités, de son autonomie.
Une attention toute particulière est faite à la demande propre du sujet, sa façon de comprendre sa maladie et les perspectives possibles d’évolution avec l’hypnose.
Les risques de l’hypnose sont à prendre en compte : l’intolérance à l’hypnose de certains patients avec des troubles de la personnalité ou de pathologies complexes psychotiques si le soignant n’a pas les bases pour les repérer et les prendre en charge…
À TITRE D’EXEMPLE :
Dans l’acte d’anesthésie au bloc avant une anesthésie générale, dans la réalisation des anesthésies locorégionales et dans l’accompagnement d’un geste chirurgical ou d’exploration, l’outil hypnotique autorise la « mise à distance » du patient vis-à-vis de l’acte médical et de son contexte. La relation thérapeutique et la suggestion hypnotique sont même dans ce contexte les socles de cette mise à distance et donc des changements des perceptions.
De même aux urgences, dans les soins infirmiers plus ou moins invasifs cet objectif de « mise à distance » qui est probablement l’un des premiers temps de l’hypnose permet de rassurer, d’apaiser, et d’analgésier. Quelle que soit la technique que le praticien met à la disposition de son patient (focalisation, imagination d’un lieu agréable, fixation d’un élément de l’environnement, hypnose conversationnelle, etc.), c’est dans la présence et la relation que cette mise à distance vis-à-vis du contexte s’installe.
Dans le cadre plus complexe des maladies chroniques cancéreuses et non cancéreuses et de ses douleurs d’accompagnement, l’outil hypnotique viendra compléter une prise en charge plus large dans un contexte thérapeutique multidisciplinaire.
De même aux urgences, dans les soins infirmiers plus ou moins invasifs cet objectif de « mise à distance » qui est probablement l’un des premiers temps de l’hypnose permet de rassurer, d’apaiser, et d’analgésier. Quelle que soit la technique que le praticien met à la disposition de son patient (focalisation, imagination d’un lieu agréable, fixation d’un élément de l’environnement, hypnose conversationnelle, etc.), c’est dans la présence et la relation que cette mise à distance vis-à-vis du contexte s’installe.
Dans le cadre plus complexe des maladies chroniques cancéreuses et non cancéreuses et de ses douleurs d’accompagnement, l’outil hypnotique viendra compléter une prise en charge plus large dans un contexte thérapeutique multidisciplinaire.
VII-2 Quelle autonomie pour le patient ?
L’objectif ultime qui symbolise l’autonomisation du patient, son appropriation des processus, peut être représenté par l’auto-hypnose qui témoigne de la capacité du patient d’utiliser la technique pour, à terme, prendre soin de lui-même lorsque c’est possible et indiqué.
Dans le domaine du soin et de la médecine, l’hypnose, enseignée et utilisée depuis plusieurs décennies, met le patient hypnotisé en position de sujet à part entière respectant son autonomie au maximum et développant son discernement. Les soins par hypnose sont alors une coopération où le sujet est pris dans sa globalité et dispose librement de ce qui lui est proposé. Ce type d’hypnose met l’accent sur l’alliance thérapeutique entre le soignant et le sujet, le respect et l’utilisation des ressources psychologiques personnelles du sujet au service du soin.
Dans le domaine du soin et de la médecine, l’hypnose, enseignée et utilisée depuis plusieurs décennies, met le patient hypnotisé en position de sujet à part entière respectant son autonomie au maximum et développant son discernement. Les soins par hypnose sont alors une coopération où le sujet est pris dans sa globalité et dispose librement de ce qui lui est proposé. Ce type d’hypnose met l’accent sur l’alliance thérapeutique entre le soignant et le sujet, le respect et l’utilisation des ressources psychologiques personnelles du sujet au service du soin.
VII-3 Quel titre pour le soignant qui utilise l’hypnose ?
Le terme hypnotiseur n’est plus adapté faisant trop référence à l’hypnose dite de spectacle.
Le terme d’hypnothérapeute est parfois utilisé par des psychothérapeutes utilisant l’hypnose comme technique de psychothérapie dans le cadre de leur métier.
Dans ce cas, ce terme devrait être accompagné de la profession exercée : « médecin généraliste, psychiatre, psychologue... »
Le terme d’hypnopraticien est parfois proposé pour les soignants pratiquant l’hypnose dans le cadre de leur métier, ce qui est imprécis et ne permet pas au public de connaître la réelle qualification professionnelle du praticien qu’ils souhaitent consulter… ce qui laisse la porte ouverte aux abus…
Le terme d’hypnothérapeute est parfois utilisé par des psychothérapeutes utilisant l’hypnose comme technique de psychothérapie dans le cadre de leur métier.
Dans ce cas, ce terme devrait être accompagné de la profession exercée : « médecin généraliste, psychiatre, psychologue... »
Le terme d’hypnopraticien est parfois proposé pour les soignants pratiquant l’hypnose dans le cadre de leur métier, ce qui est imprécis et ne permet pas au public de connaître la réelle qualification professionnelle du praticien qu’ils souhaitent consulter… ce qui laisse la porte ouverte aux abus…
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